01/09/2016
Chatons
Comment les identifier ?
Depuis
le 1er janvier 1992, les chatons ne doivent pas être cédés,
même à titre gratuit, sans avoir été au préalable identifiés. Cependant,
si vous avez acquis votre chaton en dehors du circuit habituel
(éleveurs, animalerie…), il est possible que votre nouveau compagnon
ait pu échapper à cette obligation. Le meilleur système d’identification
est celui de la puce électronique qui est insérée sous la peau de votre
compagnon, sans nécessiter d’anesthésie générale. Chaque animal possède
ensuite une puce pouvant être lue par un transpondeur, sans risque
d’erreur, puisque chaque puce possède sa propre identité. Si votre
compagnon est retrouvé, un fichier national permet de vous retrouver
très rapidement et de vous rendre votre compagnon.
Comment les nommer ?
Il existe une règle
chez les chats de races qui consiste à donner chaque année
un nom commençant par une lettre déterminée. Cette règle ne s’impose
pas pour les chatons non inscrits aux Livre des Origines, mais
peut évidemment être appliquée pour n’importe quel animal. Chaque année
la lettre change en fonction de l’ordre alphabétique. Ainsi 2005 été
l’année du A, 2006, celle du B…et ainsi de suite. Seules vingt lettres
sont retenues et les lettres K,Q,W,X,Y et Z ne sont pas employées.
Idéalement,
le nom d’un chat ne doit pas comporter plus de deux
syllabes, afin de pouvoir être prononcé rapidement et de façon sonore
lors du rappel.
Faut-il le ou la
stériliser ?
Dans notre pays le taux de stérilisation est
très inférieur à celui connu dans les pays anglo-saxons ou en Suisse.
Pourtant il existe de nombreux bénéfices à la stérilisation, bien
au-delà de la maitrise de la reproduction :
Chez le chat male :
limitation du marquage territorial, limitation du risque d’accident lié
au comportement reproducteur, diminution du risque de contracter une
maladie virale lors de combats, augmentation significative de
l’espérance de vie…
Chez la chatte : disparition des chaleurs et de
leurs manifestations bruyantes…
Autant de bénéfices qui font de la
stérilisation un acte bénéfique pour la santé, la longévité et le
confort de vie de votre compagnon.
|
01/09/2016
Médecine Générale
Quel est la température
interne d’un chat ?
La température interne
d’un chat est de 38 à 38,5°C. A partir de 39°C, on doit
considérer que c’est de la fièvre.
Comment
prendre la température à mon chat ?
On prend
la température rectale à l’aide d’un thermomètre introduit dans le
rectum : il faut que la sonde soit à plusieurs centimètres des marges de
l’anus, sinon la mesure sera sous estimée. Pour faciliter
l’introduction du thermomètre, on pourra en enduire la sonde de vaseline
ou d’un corps gras.
Mon
chat va plus à sa litière, que se passe-t-il ?
Les chats
sont sensibles à un syndrome appelé « atteintes du bas appareil urinaire
» dont les causes sont multiples. Un chat qui va à sa litière, se met
en position, mais n’émet que peu ou pas d’urine doit vous alerter : il
faudra le conduire rapidement en consultation. Dans certains cas, il
peut s’agir d’une véritable urgence.
De même si vous constatez que
votre chat urine du sang (couleur rosâtre des urines), ou s’il a
tendance à uriner à côté de sa litière, il sera préférable de le mener
rapidement voir votre vétérinaire.
Mon chat se gratte les oreilles : que se passe-t-il ?
Un
chat qui se gratte les deux oreilles peut avoir une otite bilatérale
due à des parasites ou plus rarement, une infection, voire une allergie.
Si vous constatez en plus une odeur ou une couleur inhabituelle,
associée à la présence de suintements, il faut le montrer à votre
vétérinaire pour mettre en place rapidement un traitement adapté.
Quelle est
la meilleure alimentation pour mon chat stérilisé?
Si votre
chat est stérilisé, il faut veiller à son alimentation. Certains
aliments du commerce sont susceptibles de favoriser les calculs
urinaires et sont souvent trop riches en énergie : soit votre chat aura
faim si vous le restreignez, soit il risque de prendre du poids, ce qui
pourrait alors entrainer d’autres soucis de santé (diabète…). Votre
vétérinaire peut vous conseiller.
Comment
faire pour qu’il ne devienne pas obèse ?
La prise de poids
n’est pas inéluctable ! Il suffit simplement d’adapter les quantités à
votre animal, en fonction de son poids et de son activité. En le pesant
régulièrement tous les mois, il sera plus facile de corriger un petit
écart que de devoir mettre en place un régime toujours très long.
N’oubliez pas non plus que l’exercice limite la prise de poids en
permettant de bruler des calories. Il faut donc veiller à stimuler votre
chien ou votre chat en jouant avec lui et en lui proposant des jouets
ou des sorties s’il s’agit d’un chien.
Mon
chat vomit des boules de poils
Le fait de vomir des boules
de poils ou trichobézoars n’est absolument pas normal chez le chat, même
chez les chats à poils longs en période de mue. Les chats qui se
lèchent en faisant leur toilette peuvent avaler une grande quantité de
poil : normalement ils progressent depuis l’estomac vers l’intestin,
puis évacués dans les selles. Le fait de les vomir signe un problème
qu’il faudra traiter. Pour aider votre chat à évacuer ses boules de
poils, il existe des pâtes et des aliments qui permettent d’éviter ce
type de problème.
Si votre chat perd une grande quantité de poils ou
régurgite souvent ces boules de poils, n’hésitez pas à en parler à votre
vétérinaire : votre chat a peut-être un problème de peau ou alors il
cherche à calmer son stress en se léchant. Dans tous les cas il sera
souhaitable d’apporter un remède adapté.
Mon
chat mange de l’herbe
C’est peut-être le signe
d’un problème gastrique : un chat ou un chien qui cherche à manger de
l’herbe peut avoir mal au ventre et recherche ainsi à calmer ses
douleurs. Si votre animal répète ce comportement ou s’il vomit
systématiquement après sa consommation d‘herbe, il est préférable de
demander l’avis de votre vétérinaire.
|
01/09/2016
Immunité et vaccins
Parvovirose ou GEH
La
parvovirose est une maladie infectieuse due à un virus, le parvovirus,
qui cause une gastro-entérite le plus souvent hémorragique chez les
chiens. La contamination se fait par contact, ou si le chien consomme
une substance contaminée (aliment, eau…) ou s’il se promène sur un sol
contaminé par un chien malade. Il existe un vaccin contre cette maladie
qui est souvent mortelle chez les chiots.
Leucose
Due
au virus FeLV (Feline Leukemia Virus), cette maladie se caractérise
soit par des tumeurs du système sanguin (leucémies, lymphosarcomes…),
soit par des anémies, soit encore par une baisse de l’état général. Les
chats se contaminent par contact direct ou indirect (salive, urines…) le
virus est en effet peu résistant dans le milieu extérieur. Il existe un
test de dépistage et un vaccin contre cette maladie.
Mon chat a la Leucose, est-ce dangereux pour moi ?
Bien
que la transmission à l’homme ne semble pas possible, il est recommandé
par précaution de ne pas exposer les enfants, les femmes enceintes et
les malades à des chats infectés. Au-delà, votre chat est fortement
contagieux pour ses congénères et il convient d’éviter tout contact avec
d’autres chats. Demandez conseil à votre vétérinaire sur les mesures à
prendre.
Mon chat est en bonne
santé, mais son test « Leucose » est positif
Il existe deux
possibilités : soit il s’agit d’une contamination récente, soit votre
chat est porteur sain chronique. Dans le premier cas, il pourra éliminer
le virus (un cas sur trois environ) : un nouveau test permettra de
vérifier 2 à 3 mois plus tard. Dans le deuxième cas, des mesures sont à
prendre : parlez-en avec votre vétérinaire.
Maladie
de Carré
La maladie de Carré est une maladie hautement
contagieuse chez les chiens, et dont l’évolution est souvent mortelle.
Les symptômes sont variés, avec une hyperthermie, des troubles digestifs
et nerveux en général. Le virus est fragile, et le plus souvent la
contagion se fait par contact, notamment chez les chiots. Un vaccin
existe, et il est recommandé chez le chiot comme chez le chien adulte.
Leptospirose
La leptospirose est une
maladie contagieuse notamment chez le chien et l’homme, contractée le
plus souvent lors de baignades dans des eaux contaminées. Les rongeurs
sont souvent à l’origine de ces contaminations. Les symptômes sont le
plus souvent digestifs (vomissements, diarrhées), accompagnés d’un
ictère (muqueuses jaunes), et aggravés par une insuffisance rénale. Il
existe chez le chien un vaccin contre la leptospirose : demandez à votre
vétérinaire de vacciner votre chien si vous l’emmenez ou s’il vit dans
une zone à risque.
Coryza
Le
coryza est une maladie contagieuse des chats, due à plusieurs virus
dont l’Herpes virus et le Calicivirus principalement. La maladie est
caractérisée par des éternuements, du larmoiement et des ulcérations
buccales conduisant à une hypersalivation. La guérison intervient
généralement en une dizaine de jours, mais des complications sévères
peuvent apparaitre en l’absence de soins chez les chatons ou chez des
adultes fragiles. Il existe un vaccin contre le coryza du chat.
Typhus
Autrement appelée panleucopénie
féline, cette maladie contagieuse est due à un parvovirus. Mortelle dans
la plupart des cas chez les chatons, et restant dangereuse chez
l’adulte (fatale dans presque la moitié des cas), la maladie est
caractérisée par une prostration et des signes digestifs : vomissements
et diarrhées. Le virus est très résistant dans le milieu ambiant
(jusqu’à trois mois !), mais est détruit par l’eau de Javel. Il existe
un vaccin contre cette maladie grave.
Herpes
virose
Une des formes du coryza chez le chat est due à un
Herpesvirus. Extrêmement contagieux mais peu résistant dans le milieu
extérieur, ce virus se transmet le plus souvent par contact direct, et
principalement à la naissance la mère contamine ses petits. Rarement
dangereuse, l’herpes virose peut être invalidante et occasionner des
complications au niveau oculaire (kérato-conjonctivite). Un vaccin
existe, conjoint avec le vaccin « coryza » du chat.
Quand vacciner mon chiot ?
Plusieurs
maladies graves pour votre chiot peuvent être prévenues par un vaccin :
la maladie de Carré, l’hépatite infectieuse ou hépatite de Rubarth, la
gastro-entérite hémoragique ou parvovirose, la leptospirose et la toux
de chenil due à un virus Parainfluenza. La plupart des chiots sont
immunisés à la naissance par le lait maternel qui contient des anticorps
contre ces maladies, à condition que la mère ait elle-même été vaccinée
correctement. Cette protection disparait progressivement, c’est
pourquoi il est recommandé de faire vacciner les chiots à partir de
l’âge de 8 semaines, avec une seconde injection (seconde
primo-vaccination), vers 3 mois. L’immunité conférée par les vaccins
n’est pas immédiate, il faut donc continuer à être vigilant dans les
semaines qui suivent.
D’autres vaccins existent : vaccin antirabique,
vaccin contre la piroplasmose, et bientôt peut-être contre la
leishmaniose. Demandez conseil à votre vétérinaire sur l’intérêt de ces
protections pour votre chien.
La
rage
Longtemps la rage a été présente sur notre territoire,
mais depuis 2001, notre pays est indemne sauf quelques cas d’importation
d’animaux infectés qui ont défrayé la chronique.
La rage est une
maladie réputée légalement contagieuse et fait l’objet d’une
réglementation stricte dans la mesure où elle est transmissible à
l’homme. La vaccination, l’identification et la détention d’un passeport
sont nécessaire pour voyager avec votre compagnon dans certaines zones.
N’hésitez pas à demander à votre vétérinaire les modalités à mettre en
œuvre plusieurs mois avant de partir en voyage.
Le chat recueilli et mes autres chats
Un
chat recueilli, même s’il parait en bonne santé, peut être porteur de
maladies chroniques (portage sain ou chronique), de parasitisme interne
ou externe. Lorsque vous recueillez un nouveau compagnon dont le statut
médical n’est pas connu, il est préférable de lui faire effectuer un
examen complet par le vétérinaire, afin d’éviter qu’il ne transmettre
une maladie à vos compagnons.
Le
FIV
Le virus de l’Immunodéficience Acquise Féline ou FIV est
relativement fréquent dans les populations de chats libres, où il se
transmet par contact (griffure, morsure, léchage). Un test de dépistage
existe, mais aucun vaccin n’est possible à ce jour. Bien que ne
présentant aucun danger a priori pour l’homme, le danger pour votre
compagnon est lui avéré : il faut donc éviter tout contact avec des
animaux dont le statut médical n’est pas connu.
La toux de chenil
La toux de chenil est une
maladie respiratoire relativement répandue dans les lieux où cohabitent
un grand nombre de chiens : élevages, pensions, salons de toilettage,
exposition…Cette maladie se transmet par proximité, donc peut se
transmettre rapidement dans ces milieux. Peu grave en général, (bien que
mortelle dans certains cas !), la maladie due à des virus (de la
famille des Parainfluenzavirus notamment) ou à des bactéries provoque
des trachéo-bronchites, des conjonctivites et des pharyngites
d’évolution longue et donc invalidantes. Il existe un vaccin contre
certains agents microbiens à l’origine de cette maladie.
Mon chat ne sort pas : dois-je le vacciner ?
Oui.
Il y a deux raisons majeures à cela. La première parce que vous êtes
susceptibles de rapporter certains virus à la maison et contaminer
indirectement votre chat. Certains virus sont extrêmement résistants
dans le milieu ambiant comme le virus du typhus (ou panleucopénie) qui
est souvent mortel. La deuxième raison tient au fait qu’en cas d’urgence
médicale, vous serez amené à conduire votre chat chez le vétérinaire,
voire à laisser votre chat en hospitalisation. Bien que des mesures de
confinement des animaux contagieux soient mises en œuvre, votre chat
malade sera plus réceptifs aux maladies contagieuses s’il n’est pas
vacciné.
Enfin, si vous devez mettre votre chat en pension, ou si
vous souhaitez participer à une exposition, certains vaccins peuvent
vous être demandés.
A quel âge
faire vacciner mon chaton ?
Il existe plusieurs vaccins
contre les maladies contagieuses du chat : panleucopénie ou typhus du
chat, coryza (herpes et calicivirus), chlamydiose et leucose. Les jeunes
chatons sont naturellement immunisés au travers des anticorps maternels
qu’ils reçoivent par le lait à condition que la mère ait été vaccinée.
Cette immunité diminue avec l’âge et il est recommandé de pratiquer
deux injections de primovaccination respectivement vers deux et trois
mois contre ces maladies en fonction du mode de vie de votre chaton. Un
rappel annuel sera nécessaire.
Ces vaccinations sont souvent exigées
pour mettre en garde votre chat.
|
22/07/2010
Les parasites
Qu’est-ce qu’un parasite ?
Un parasite est un être vivant qui vit
aux dépens d’un autre être vivant. Chez nos compagnons, les parasites
sont essentiellement de deux formes :
• les parasites internes, qui
sont le plus souvent des vers colonisant le tube digestif. Ceux-ci vont
se nourrir des aliments présents dans le tube digestif et provoquer
parfois des carences en vitamines, minéraux et autres nutriments
importants pour l’animal. Dans certains cas ces parasites vont
provoquer des troubles digestifs (diarrhées, vomissements). Ce type de
parasitisme est particulièrement préjudiciable durant la croissance.
• les parasites externes,
vivant sur la peau : les puces et les tiques principalement, mais aussi
les gales, les aoutats… La plupart du temps ils n’occasionneront que des
démangeaisons, mais certains sont susceptibles de transmettre des
maladies graves à votre compagnon.
Qu’est
ce qu’un ver ?
Un ver est un
parasite digestif. Il existe deux types de vers chez les carnivores
domestiques :
• les vers plats ou cestodes :
tænia et dypilidium.
• les vers ronds ou nématodes :
ascaris, ankylostomes et trichures
J’ai
trouvé des « grains de riz » collés sur le poil autour de l’anus de mon
animal
Ce sont des vers de la famille des
cestodes ou vers plats, dont vous venez de découvrir les segments
terminaux dits « ovigères » car ils contiennent les œufs de ces teanias.
Votre chien s’est contaminé soit en avalant lors de sa toilette des
puces qui sont le vecteur principal, soit en consommant une proie
(souris…) infestée. Il faut rapidement vermifuger votre compagnon avec
un antiparasitaire adapté.
Mon
chaton ou mon chiot a vomi des vers
Ces vers en pelotes font partie de la famille des ascaris, qui
sont des vers ronds ou nématodes. Mesurant jusqu’à 20 cm, ces vers sont
le plus souvent présents en très grande quantité dans le tube digestif
de nos carnivores et sont susceptibles d’être dangereux pour la
croissance. En fonction de l’état général de votre chiot ou de votre
chaton, votre vétérinaire déterminera avec vous la meilleure stratégie
pour le débarrasser de ces parasites.
Comment
savoir si mon animal a des vers ?
Les
vers ne sont pas forcément visibles et peuvent parfois donner peu de
symptômes. Le plus souvent, ce sont des troubles digestifs, diarrhée ou
vomissements, mais aussi une perte de poids alors que l’appétit est
augmenté ou encore un poil terne qui doivent vous alerter. En cas de
doute, votre vétérinaire pourra à partir de selles fraichement
recueillies pratiquer un examen appelé « coproscopie » afin de mettre
en évidence ces parasites, mais il faut savoir que certains ne sont pas
évacués en continu. C’est pourquoi dans le doute votre équipe
vétérinaire vous conseillera le plus souvent une vermifugation à large
spectre.
Dois-je vermifuger mon
chat ou mon chien ?
Les parasites
intestinaux étant difficiles à détecter et un traitement antiparasitaire
interne bien choisi sans danger, une vermifugation de routine s’avère
indispensable. Il ne faut pas perdre de vue que certains vers peuvent
contaminer l’homme.
Il est recommandé de vermifuger les
chiots et les chatons tous les 15 jours jusqu’à 3 mois puis tous les
mois ensuite jusqu’à 6 mois. Chez les adultes, en fonction du mode de
vie (sortie, contact, présence de puces…), un programme sera établi,
pouvant aller de deux à douze fois par an. Il est également recommandé
de vermifuger les gestantes deux semaines avant et après la naissance
afin d’éviter la contamination des petits. Enfin, une vermifugation est
préconisée Deux semaines avant la vaccination : les infestations par les
vers peuvent provoquer une diminution de la réponse immunitaire.
Si demande une coproscopie et qu’elle est négative,
dois-je vermifuger ?
Certains vers
parasites ne sont évacués que tous les deux ou trois jours. Il est donc
nécessaire de réaliser au moins trois examens consécutifs avant de
pouvoir affirmer qu’un chien ou un chat est indemne. C’est seulement à
cette condition que l’on pourra éviter de donner un vermifuge.
Les parasites intestinaux de mon chien ou de mon chat
sont-ils dangereux pour mes enfants et moi ?
Certains vers peuvent effectivement se transmettre à l’homme :
on parle de zoonose. Les ascaris (vers ronds) peuvent contaminer les
enfants jouant dans les bacs à sables par exemple. Les symptômes sont le
plus souvent bénins (fièvre, fatigue) mais peuvent parfois être plus
graves (troubles de la croissance) et même dans certains cas rares assez
sévères (larves migrantes pouvant s’enkyster dans l’œil !). Les vers
plats peuvent quant à eux contaminer l’homme lorsque celui-ci ingère les
œufs libérés dans l‘environnement. Bien que rare, cette contamination
va entrainer une maladie nommée « hydatidose » ou « kyste hydatique » :
le parasite va s’enkyster dans une vésicule, le plus souvent dans le
foie ou les poumons, mais aussi et plus rarement dans d’autres organes
(muscle, cerveau…)
C’est pourquoi il est recommandé de
vermifuger régulièrement votre chien ou votre chat.
Les parasites externes
Ce sont des acariens ou des insectes qui vont vivre de façon
plus ou moins temporaires sur la peau et parmi les poils de nos
carnivores domestiques. Ces parasites vont se nourrir le plus souvent
soit du sang, soit de la lymphe de leur hôte. Dans notre pays, on
rencontre des puces, des tiques, des aoûtats, des cheyletielles, des
gales de corps ou d’oreille, les démodex ainsi que les poux parmi les
parasites « sédentaires ». Des parasites occasionnels peuvent venir
faire un repas de sang sur votre compagnon : les moustiques, les taons,
mais aussi le phlébotome qui est susceptible de transmettre la
leishmaniose chez le chien.
Le plus souvent les symptômes sont des
démangeaisons.
Comment savoir si
mon chien ou mon chat a des puces ?
Les puces sont des parasites qui vivent sur la peau des
animaux. Ce sont des petits insectes sauteurs de 1 à 8 mm, et de couleur
jaune à brun très foncé. Il existe plusieurs espèces, mais c’est en
général la « puce du chat » qui contamine nos carnivores domestiques.
Le chien ou le chat porteur de puces
se gratte, peut avoir des rougeurs ou des boutons principalement au
niveau des cuisses et autour de la queue. Chez le chat, on les trouve
volontiers sur le cou et la tête, puisqu’elles y sont à l’abri des
léchages. On repère également les puces en écartant les poils, notamment
lors du brossage : mises en lumière qu’elles craignent, elles fuient
alors rapidement sous les poils. On remarque aussi lors du brossage de
petits grains noirs (comme du poivre moulu très fin) : ce sont des
déjections de puces.
Comment
protéger mon chiot/chaton des puces ?
Il existe maintenant de nombreux produits vétérinaires destinés
à débarrasser votre compagnon des puces : des sprays et pipettes
peuvent être utilisés. Il faut avant tout traitement veiller à ce que le
produit soit adapté ; en effet les produits pour adultes ne sont pas
tous utilisables sur les jeunes animaux et certains produits pour chien
ne doivent pas être utilisés chez les chats. Si votre compagnon est
fortement infesté, il peut-être nécessaire de traiter aussi
l’environnement.
Mon chien est
propre, peut-il avoir des puces ?
Oui,
le parasitisme n’est pas un signe de malpropreté. Un chien qui sort et
surtout qui entre en contact avec d’autres animaux peut très bien
attraper des puces alors même qu’il vit dans un environnement intérieur.
Les larves de puces peuvent se développer dans les moquettes ou les
parquets anciens et ainsi contaminer à nouveau votre chien ou chat s’il a
rapporté une puce lors d’une sortie.
Les
colliers antiparasitaires sont-ils efficaces ?
Pas vraiment ! Comme ils sont placés autour du cou, ils sont
peu efficaces pour tuer les parasites situés sur l’arrière de votre
compagnon. De plus, les colliers chez les chats sont assez mal supportés
et peuvent être une cause de grattage supplémentaire. Les substances
qu’ils contiennent peuvent alors être absorbées lors du léchage des
pattes qui ont gratté le collier.
Il faut donc leur préférer d’autres
formes d’antiparasitaires.
Je pars
en vacance dans le sud avec mon chien : dois-je utiliser un
antiparasitaire particulier ?
Oui.
On rencontre dans le sud de la France et sur le pourtour méditerranéen
un parasite, le phlébotome, qui peut transmettre une maladie très grave à
votre chien : la leishmaniose. Actuellement il n’est pas possible de
guérir cette maladie, mais seulement d’en limiter les effets par un
traitement assez lourd. Il est donc préférable de demander à votre
vétérinaire un antiparasitaire qui puisse également empêcher le
phlébotome de venir piquer et contaminer votre chien.
Les parasites externes peuvent-ils transmettre une
maladie à mon chien ?
Les
parasites qui se nourrissent du sang de votre chien sont susceptibles,
en piquant, de transmettre des maladies. Chez le chien les tiques
transmettent notamment la piroplasmose et la maladie de Lyme. Les puces
peuvent transmettre des vers parasites intestinaux. Les phlébotomes, qui
sont une sorte de moustique vivant dans le sud de la France peuvent
transmettre la leishmaniose, et dans certaines zones géographiques, la
dirofilariose est provoquée par un ver parasite du cœur.
Les jeunes chiots peuvent présenter
parfois une anémie si de nombreux parasites leur soustraient du sang.
Pour toutes ces raisons, et en fonction du lieu d’habitation ou lorsque
vous partez en vacances avec votre chien, il est préférable de demander à
votre vétérinaire de vous conseiller un antiparasitaire externe adapté.
Les parasites externes peuvent-ils transmettre une
maladie à mon chat ?
Chez le chat,
bien que ce soit rare, l’anémie infectieuse féline (hémobartonellose)
pourrait être transmise par les puces. Ces mêmes puces peuvent
transmettre des vers parasites intestinaux. Si les tiques transmettent
peu de maladies aux chats, les ponctions sanguines exercées par une
infestation multiple peuvent entraîner une anémie parfois sévère chez un
chaton. Il est donc préférable de demander à votre vétérinaire une
protection contre les parasites externes, indispensable si votre chat
sort.
Mon chien ou mon chat vient
de se faire piquer par une guêpe ou une abeille.
En règle générale une piqûre de guêpes ou d’abeille est peu
dangereuse chez les chiens et chats adultes mais il est préférable de
les surveiller dans les minutes qui suivent.
Les piqûres sont à prendre plus au
sérieux si c’est un jeune chiot ou chaton ou si le nombre de piqûres est
important, ou encore, si votre animal est allergique et risque un œdème
de Quincke. De même si votre chien ou votre chat se fait piquer sur le
nez ou dans la bouche, une réaction importante peut se développer et le
gonflement provoqué peut occasionner une obstruction des voies
respiratoires. Dans ces cas, appelez le vétérinaire pour le prévenir de
votre arrivée, et en fonction des signes, il saura vous conseiller les
mesures d’urgences à prendre durant votre transport si nécessaire.
Puis-je utiliser pour mon chiot ou chaton le même
produit antiparasitaire que pour les adultes ?
Si certains produits sont susceptibles d’être utilisés sur les
jeunes chiots ou chatons, certains en revanche, vont être surdosés ou
inadaptés. Avant d’utiliser un produit sur votre nouveau compagnon,
vérifiez la notice du produit et en cas de doute n’hésitez pas à
demander l’avis de votre vétérinaire.
Mon
chien a des tiques, comment les retirer ?
Il est préférable d’utiliser un « crochet à tique », disponible
auprès de votre vétérinaire, ou à défaut une pince. La tique sera prise
au plus près de la peau et une traction légère vers le haut exercée. En
effet, une traction trop forte risque de laisser la tête fichée dans la
peau de votre chien et de provoquer un abcès. Il ne faut pas non plus
utiliser d’éther ou d’autre produit car la tique risque alors de «
régurgiter », ce qui augmenterait le risque de transmission de maladies
ou d’infection.
|
08/04/2009
LA CASTRATION DU CHAT
Quand faut-il stériliser mon chat ?
Vers 6 mois chez la chatte et entre 6 et 12 mois chez le chat. Une castration plus précoce est possible, et la contraception doit être mise en place seulement lorsque les premières chaleurs sont apparues.
Dois-je faire faire une portée à ma chatte avant de la stériliser ? Non, c’est une idée très répandue mais qui n’a aucun fondement biologique. Une portée n’a pas d’effets bénéfiques sur la santé de la chatte.
Il y a-t-il des risques lors d’une castration ou d’une stérilisation ? Normalement non, ce sont des opérations très courantes, avec un faible risque anesthésique.
Que dois-je faire avant une castration ou une stérilisation ? Laisser votre animal à jeun la veille de l’opération, et ne lui proposer de l’aliment que le lendemain de l’opération. Dans les 48h son comportement redevient normal.
Cette castration limitera-t-elle le marquage urinaire chez le chat mâle ? Ce comportement a une composante sexuelle mais il peut être lié à l'anxiété. Ainsi, le marquage urinaire peut-être observé lorsque l'environnement de l'animal est perturbé. Dans ce cas, il régresse si on applique des phéromones apaisantes sur les zones de marquage. Peut-on stériliser une chatte déjà en chaleurs ou gestante ? Pendant les chaleurs, les ovaires sont congestionnées et saignent plus facilement. Malgré ce léger risque, certains praticiens préfèrent opérer plutôt que d'interrompre les chaleurs avec un traitement hormonal, en raison du risque d'infection utérine. Si la chatte est gestante, l'ovario-hystérectomie s'impose pour retirer l'utérus et ses embryons.
La castration empêche-t-elle les chats de fuguer ? Le chat castré n'est plus attiré par les femelles en chaleurs et devient donc beaucoup plus sédentaire que le chat non castré. Cependant, il peut conserver son comportement d'exploration qui l'incite à se promener à distance de son habitation.
La castration peut-elle réduire l’agressivité de mon chat ? Oui, même si les hormones sexuelles ne sont pas la seule cause d’agressivité. Pourquoi peut-on affirmer que la stérilisation prolonge la vie des chats ? OUI, et cela a été prouvé statistiquement: une étude sur la durée de vie moyenne des chats a montré qu'elle varie de 14 à 18 ans pour les chats stérilisés contre 6 à 10 ans seulement pour les chats non stérilisés.
La stérilisation fait-elle grossir ? Physiologiquement oui, puisque l’animal augmente sa prise alimentaire. En revanche, il existe des aliments spécialement étudiés pour limiter fortement ce risque de prise de poids. Ces aliments sont également étudiés pour diminuer les risques de calculs urinaires, la formation de boules de poils. En plus de l'alimentation, il faut penser à offrir un environnement de jeux à son animal, pour qu'il joue et se dépense (extérieur, jeux...)
Comment vérifier si mon chat grossit après la stérilisation ? Tout simplement en pesant régulièrement votre chat. Idéalement, une fois par semaine dans les deux mois qui suivent l’opération puis une fois par mois ensuite. Il vous suffit de vous peser avec le chat dans les bras, puis de vous peser sans le chat. La différence correspond au poids de l’animal.
Est-ce qu’un aliment « allégé » convient pour un chat castré ? Cela dépend de la formulation de l’aliment. En général les aliments dits « allégés » compensent la baisse des matières grasses par une augmentation des fibres. Cela engendre un volume de selles important. Il vaut mieux choisir un régime riche en protéines. Demandez-nous conseil.
Puis-je diminuer la quantité d’aliment pour limiter la prise de poids ? Non si vous respectez déjà la ration préconisée par le fabricant. Sinon, votre animal ne sera pas rassasié et réclamera en permanence. Ce manque peut induire un état de stress qui va modifier son comportement alimentaire et qui peu conduire par la suite à l’obésité.
|